Culture Science Chimie : Le dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtres

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Il y a beaucoup d’eau sur terre, environ 1380 millions de km3. Cependant, la plupart de cette eau est de l’eau de mer (97,2 %) ou de la glace (2,15 %), qui ne peuvent pas être utilisées directement. L’eau douce, qui est facilement accessible dans des endroits comme les lacs, les rivières et certaines sources souterraines, ne représente que 0,07 % de la totalité de l’eau disponible, environ un million de km3. Cependant, la répartition de cette eau douce est très inégale. En effet, dix pays possèdent 60 % des réserves d’eau douce, tandis que vingt-neuf autres, principalement en Afrique et au Moyen-Orient, sont confrontés à une pénurie chronique d’eau douce.

« Selon le Water Resources Institute, 250 millions de personnes dans ces pays ne disposent pas du minimum vital d’eau, défini comme étant 1000 m3 par habitant et par an. Environ 400 millions de personnes vivent dans un état de stress hydrique, estimé entre 1000 et 2000 m3 par habitant et par an. On estime également que 2,5 milliards de personnes pourraient manquer d’eau en 2050, en raison de l’augmentation de la démographie et de la consommation d’eau.

Pour faire face à cette pénurie potentielle d’eau, de nouvelles techniques de production d’eau potable devront être mises en place pour répondre aux besoins de la population croissante. Une technique prometteuse pour certains pays est le dessalement de l’eau de mer ou des eaux saumâtres. Les techniques de dessalement de l’eau de mer sont utilisées depuis de nombreuses années, mais leur coût (de 1 à 2 euros par m3) limite souvent leur utilisation aux pays riches. Cependant, ces dernières années, la capacité des usines de dessalement a considérablement augmenté et les coûts de production par m3 ont fortement diminué.

Tribune

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