L’eau est-elle encore un bien commun ?

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Un droit fondamental sous tension ! pendant des siècles, l’eau a été considérée comme un bien commun : une ressource naturelle essentielle à la vie, accessible à tous, hors du champ marchand. Ce principe est inscrit dans le droit international depuis 2010, lorsque l’ONU a reconnu l’accès à l’eau potable comme un droit humain fondamental.

Mais face à la raréfaction de la ressource, à la pression démographique et aux dérives économiques, une question s’impose aujourd’hui : l’eau est-elle encore gérée comme un bien commun ?

Une ressource sous pression

L’eau douce ne représente qu’environ 2,5 % de l’eau disponible sur Terre. Et cette part se réduit à mesure que s’intensifient les épisodes de sécheresse, la pollution, l’agriculture intensive, et l’urbanisation non maîtrisée.

Dans les zones côtières en particulier, la tension s’accentue : aquifères surexploités, intrusion d’eau salée, conflits d’usage. La ressource est rare, convoitée, vulnérable.

Du service public à la logique de marché

Dans de nombreux pays, la gestion de l’eau a basculé dans une logique de concession, voire de marchandisation. La délégation à des opérateurs privés, la financiarisation des réseaux, ou la fixation de prix déconnectés des réalités locales posent de véritables questions de gouvernance.

Dans certains cas, des droits d’accès à l’eau sont cotés en bourse. Le risque ? Que l’accès à l’eau ne dépende plus des besoins vitaux, mais de logiques de rentabilité.

Quelle alternative ?

Chez Seawards, nous pensons qu’il faut changer d’échelle, de méthode et de technologie.

Notre réponse est claire :

  • une technologie de dessalement circulaire,
  • décentralisée, pour une production locale,
  • sans chimie, pour un impact environnemental maîtrisé,
  • conçue pour être mise à disposition des collectivités, au plus près des besoins.

Ce modèle ne vise pas à transformer l’eau en produit, mais à garantir son accès durable, en la régénérant là où elle manque.

Reprendre le contrôle

Reposer la question du statut de l’eau, c’est aussi interroger les choix collectifs :

Qui produit ? Qui contrôle ? Qui décide des usages ? À quel coût social et écologique ?

Les réponses existent. Il faut maintenant les expérimenter sur le terrain.

C’est ce que nous faisons chez Seawards : fournir une solution opérationnelle à une question politique. Parce que oui, l’eau est un bien commun. Et elle doit le rester.

Tribune

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