Depuis Marseille, la cryo-séparation suscite l’intérêt de territoires en quête de solutions hydriques durables.
Sélectionnée par le programme Booster Arabie Saoudite, Seawards s’apprête à poursuivre ses échanges sur place pour évaluer les conditions d’un déploiement responsable.
À Saumaty, le prototype commence à dialoguer avec la mer. Mais cette étape, ancrée dans le réel marseillais, en prépare une autre : celle du déploiement à l’international.
Car les enjeux que nous affrontons ici – la pression hydrique, la sobriété énergétique, la préservation des milieux marins – sont les mêmes dans de nombreuses régions du monde. La cryo-séparation ne promet pas de tout résoudre. Elle propose autre chose : une manière de produire de l’eau douce qui ne condamne pas la mer, pensée pour les territoires qui ont besoin d’une solution propre, compacte et maîtrisée.
Le programme Booster KSA : un dialogue qui s’approfondit
En 2024, Seawards a été sélectionnée par le programme Booster Grow Global Arabie Saoudite.
Depuis, plusieurs séquences d’échanges, d’analyses et de rencontres ont permis de confronter notre technologie aux besoins hydriques du Royaume.
L’enjeu n’était pas de « pitcher » une solution, mais de comprendre les réalités d’un pays où l’eau est une question de survie quotidienne, et où la transition hydrique cherche des technologies plus
sobres que le dessalement conventionnel.
Aujourd’hui, ce dialogue entre dans une nouvelle phase. Nous nous apprêtons à retourner en Arabie saoudite.
L’objectif est clair : approfondir les travaux engagés, évaluer les conditions d’adaptation de notre technologie et déterminer où une unité de cryo-séparation pourrait créer de la valeur – sans compromettre les équilibres marins locaux.
Le programme Booster nous permet d’avancer avec méthode : des rencontres structurées, une compréhension fine des usages, des passerelles avec les acteurs industriels et hydrauliques du pays. Pas de promesses prématurées. Mais un cap partagé : rendre l’eau accessible sans aggraver la pression écologique.
Un mouvement mondial en gestation
Au-delà du Moyen-Orient, Seawards voit s’ouvrir des dialogues dans plusieurs régions du monde confrontées aux mêmes tensions : disponibilité de l’eau, hausse du coût énergétique, impact environnemental des technologies actuelles.
Ces échanges naissent de manière organique, au fil des rencontres, des besoins exprimés et des premières réactions à la sobriété de notre procédé.
Un mouvement encore jeune, mais porteur : la demande d’un dessalement propre.
De Marseille au monde : un même principe
Ce qui relie toutes ces trajectoires – Saumaty, l’Europe, le Moyen-Orient, et d’autres fronts qui s’ouvrent – tient en une phrase simple : l’eau douce ne devrait pas coûter la mer. C’est ce principe qui guide notre travail sur le prototype à Marseille. C’est lui qui anime nos échanges en Arabie Saoudite. C’est lui, enfin, qui oriente l’évolution de nos modules vers des unités agiles, réplicables, adaptées aux réalités climatiques et énergétiques de chaque territoire.
La technologie Seawards est née ici, au bord d’une mer fragile.
Elle se prépare maintenant à voyager – avec modestie, avec exigence, avec l’ambition de contribuer à une transition hydrique mondiale qui ne sacrifie pas le vivant.
Depuis Marseille, la cryo-séparation suscite l’intérêt de territoires en quête de solutions hydriques durables.
Sélectionnée par le programme Booster Arabie Saoudite, Seawards s’apprête à poursuivre ses échanges sur place pour évaluer les conditions d’un déploiement responsable.
