Six risques catastrophiques qui menacent la planète

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Certaines menaces, telles que la fonte des glaciers et la disparition d’espèces animales, sont des sujets familiers des discussions autour du climat. Un nouveau rapport de l’ONU révèle également l’existence de risques moins médiatisés, mais tout aussi préoccupants pour la planète.

À l’approche de la COP28, à laquelle Seawards a été convié pour représenter l’innovation française en réponse aux défis climatiques, un rapport de l’université des Nations unies, publié le 25 octobre, met en garde contre six menaces majeures susceptibles de perturber des systèmes vitaux pour la survie humaine. Alors que les scientifiques utilisent désormais couramment le concept de « point de basculement climatique » pour décrire des phénomènes tels que la fonte de la calotte glaciaire du Groenland ou la déforestation de l’Amazonie, ce nouveau rapport propose une approche novatrice en créant la catégorie des « points de bascule de risques ». Il se focalise sur l’interaction entre la nature et les systèmes humains, avec l’alimentation en eau et en nourriture citée comme exemple significatif par l’ONU.


Des risques moins évoqués lors des rencontres sur le climat

En plus de la fontes des glaciers, la disparition d’espèces animales ou l’approvisionnement en eau, le rapport met également en lumière des risques moins fréquemment abordés dans les discussions sur le climat. Parmi ces menaces figure l’accumulation de débris spatiaux, une problématique qui pourrait engendrer des collisions en chaîne, potentiellement rendant l’orbite terrestre inutilisable pour nos satellites. Ces satellites, nombreux parmi eux étant utilisés pour la surveillance des catastrophes météorologiques, sont cruciaux pour notre sécurité. Pourtant, sur les 34.260 objets suivis en orbite, seuls 25 % environ sont des satellites fonctionnels.

Un autre risque majeur réside dans l’épuisement des eaux souterraines, largement utilisées pour l’agriculture afin de pallier les déficits hydriques lors de périodes de sécheresse, par exemple. Le rapport signale que des régions telles que l’Arabie saoudite ont déjà épuisé leurs ressources, et l’Inde se trouve également à proximité d’un point de bascule similaire.

Le rapport mentionne également la menace qui pèse sur le système d’assurance. Avec la multiplication des catastrophes, les tarifs des assurances augmentent, et dans certains cas, les assureurs se retirent des zones exposées, laissant ainsi les populations sans filet de sécurité.

Deux types de solutions face à ces dangers

Le rapport divise les réponses possibles à ces crises en deux catégories distinctes : d’un côté, les solutions visant à prévenir les origines du problème, et de l’autre, les stratégies d’adaptation face aux changements inévitables. Par exemple, Seawards vise à accroître l’accès à de l’eau douce en utilisant une méthode de dessalement, tout en préservant l’environnement et en minimisant les impacts négatifs.

Le rapport souligne que la plupart des efforts déployés actuellement visent principalement à retarder l’atteinte des « points de bascule » plutôt qu’à réinventer fondamentalement nos modes de fonctionnement.

Réflexions basées sur un article du Monde.

Tribune

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