Nicolas Zanese, CTO de Seawards, dirige une équipe de huit personnes depuis le réseau de pépinières d’entreprises innovantes de Pertuis. Avec un challenge, développer la technologie de cryo-séparation et assurer la qualité de vie au travail d’une team aux compétences multiples.
L’équipe de Seawards qui compte une dizaine de personne dont Ryma et Florent arrivés en mars ainsi que Keti, en stage intervenant sur le thème de la qualité de l’eau, est en grande partie centrée sur la R&D et le développement de la technologie de cryo-séparation.
Ingénieurs, docteurs ainsi que d’autres profils aux compétences polyvalentes interviennent dans les domaines thermiques, énergétiques, mécaniques tout comme sur l’environnement et la microbiologie. Chacun d’entre eux a fait le choix de rejoindre Seawards, motivé, par l’enjeu environnemental et la volonté de se mobiliser au service d’une cause d’intérêt général, celle de l’eau. Cette technologie de rupture au regard des autres solutions de dessalement d’eau de mer, est également un moteur. A chaque intégration d’un salarié, c’est une nouvelle organisation qui s’impose. « On ne gère pas à 10 comme à 3, mais notre échelle nous permet aujourd’hui de travailler efficacement dans la compréhension et le respect des besoins et des enjeux de chacun. C’est ainsi un des avantages de la vie d’une start-up, réinventer le management au quotidien et assurer une qualité de vie et un bien-être collectif au travail. Notre équipe, est aujourd’hui capable de se concentrer sur les challenges que constituent le développement d’une technologie inédite et la recherche de solutions adaptées à chaque problématique de R&D ».
Avec 6 ans d’expérience, dans la modélisation des procédés, Ryma Laifa, nouvelle venue, intervient au sein de Seawards sur plusieurs thèmes, l’optimisation énergétique du procédé, sur les parties post et pré traitement de l’eau ainsi que sur l’analyse physico-chimique avec Camille Mangin, experte maison sur le sujet et chercheuse en microbiologie environnementale et technologie de l’eau. Pour cette ingénieure de l’école Polytechnique d’Alger, dotée d’un Master à l’université Paris Saclay, et titulaire d’un doctorat obtenu à l’INSA de Toulouse, intégrer une start-up dynamique permet de créer une passerelle entre les laboratoires et les process industriels.
Pour Florent Jourdon, issu de l’école d’Ingénieur des Arts et Métiers d’Aix-en-Provence en spécialité génie électrique, qui a obtenu son diplôme d’ingénieur en génie électrique et automatisme, l’objectif est de rendre efficiente et autonome une machine, d’améliorer les process et de faciliter au maximum les opérations depuis un pupitre de commande ou un ordinateur. Son rôle consiste ainsi à automatiser le prototype et à l’industrialiser, afin de rendre la machine automatisée et efficace et avec des interventions à diverses échéances, d’abord sur la machine en laboratoire, ensuite sur le prototype puis, d’ici 1 an, sur le modèle de démonstration. « A terme, l’équipe agile et engagée joue de la polyvalence, pour agir sur plusieurs thématiques. Aujourd’hui basée au réseau des pépinières innovantes de Pertuis, va se déplacer à Marseille pour installer le prototype, dans un site avec un accès direct à la mer. L’étape d’après consiste à mettre en place un démonstrateur pour faire la preuve de sa technologie… et à développer la politique de partenariats initiée par Seawards à travers le monde. »Nous sommes conscients des défis qui nous attendent, nous allons les relever !»