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Tribune: La nature a-t-elle toujours raison ?

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Cette tribune est portée par le travail de 2 scientifiques Pierre Henri Gouyon, biologiste, et Francis Hallé botaniste. Leur travail a été mise en avant par Martin Legros dans un article paru dans Philosophie Magazine.

« Les plantes sont assurément plus civilisées mais surtout plus sensibles à la consistance de l’écologie : la vie en harmonie avec son environnement. » Francis Hallé Botaniste.

Pierre-Henry Gouyon, professeur au Muséum d’histoire naturelle, spécialiste des théories de l’évolution, développe dans son travail que le vivant n’est pas un ordre stable mais un système en déséquilibre permanent. C’est un processus constant d’extinction et de divergence qui constitue le fonds du vivant.

La diversité est le carburant de la nature, c’est en créant du brassage et du chaos entre individus entre population et entre espèces que l’on entretient la vie.

Alors ! La Nature a-t-elle toujours raison ?

Face à l’évolution du climat contraint par l’activité humaine et à la carence des ressources, les COP successives ne suffiront pas !

Faut-il faire retour à la nature ? … Ou poursuivre l’aventure technologique pour la réparer ?

Entre l’image de l’intégrité naturelle de la planète, illustrée par la canopée de la forêt primaire, poumon naturel et intelligent de la terre, qu’il faut préserver des atteintes de l’homme vivant et celle des laboratoires de la Recherche seuls à même de reconstruire et reconstituer la diversité exposée par Pierre Henri Gouyon, ce sont deux représentations différentes mais pas incompatibles d’un équilibre nécessairement dynamique pour la nature qui s’offrent à nous.

Le principe du stock ou de la réserve pour faire face au risque de pénurie et anticiper les crises, revient à agir comme si la création était définitive et non le résultat d’un processus en perpétuelle évolution.

Il est erroné de croire que nous pouvons sauver le vivant en le figeant ou prévenir des pénuries de ressources en stockant.

En opposition aux stocks de réserve, le laboratoire de la biodiversité est le moteur de la nature. Il est en réalité dynamique.

Seawards travaille pour enrichir ce laboratoire et augmenter la ressource en eau sans menacer ni la biodiversité, ni l’environnement. Nous avons choisi de nous engager dans ces laboratoires de la biodiversité et nous proposons aux dirigeants du monde de nous soutenir pour construire et entretenir le chaos d’où jaillit la solution.

Hervé de Lanversin

Co-fondateur

Tribune

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